La présidente de l'Association Droits de l'Homme en Asie Centrale » (AHRCA) Nadejda Atayeva a porté plainte pour défendre son honneur, sa dignité et sa réputation professionnelle contre Mutabar Tadjibayeva, leader de l'organisation « Club des cœurs ardents » (France).
Depuis quelques années, Nadejda Atayeva de AHRCA ainsi que d'autres membres
et intervenants de cette association sont l'objet des attaques de M. Tadjibayeva.
Ses propos sur la toile sont de nature à discréditer ceux qu'elle vise et
reposent sur des accusations absurdes et dénués de tout fondement. Elle accuse
ces personnes d'actes illégaux particulièrement graves. Par ailleurs, elle porte des jugements des
plus offensants et passe outre aux principes de
respect des données privées.
Vu le caractère systématique et répétitif de cette campagne médiatique, la
décision a été prise de porter la chose devant la justice. Devant le tribunal
saisi, Nadejda Atayeva conteste les articles suivants de M. Tadjibayeva parus
sur le site de celle-ci — https://mutabar.org/ — estimant que c'est à la justice d'en donner
une appréciation.
1. Thèses principales de l'enquête effectuée par des collaborateurs de lafirme « Fond » de Mirzanasir Rakhimov et autres, Ouzbékistan (2016).
AHRCA a procédé à une analyse des articles mentionnés ci-dessus. Nous
présentons ici quelques exemples de ces calomnies :
— Les déclarations comme quoi Nadejda Atayeva et Alim Ataev auraient commis
des actes de pillage au détriment de la firme « Fond » sont mensongères : ils
n'ont jamais travaillé dans cette firme ni collaboré avec elle.
— Les propos de Madame Tadjibaeva concernant l'intention de Nadejda Atayeva
de s'approprier l'argent de Gulnara Karimova ce pour quoi aurait été créé un
fond au nom d'Alim Atayev est pure
invention et calomnie. Ni par écrit ni lors de rencontres, Nadejda Atayeva et les
autres membres de l'AHRCA n'ont envisagé un tel projet. Toutes nos initiatives
relatives au rapatriement des moyens financiers de Gulnara Karimova visaient à
rendre cet argent de manière équitable aux victimes de la corruption.
— L'on dispose de preuves irréfutables de l'interprétation erronée faite
par Mutabar Tadjibayeva d’enquêtes, de documents et de déclarations émanant de
l'Association Droits de l'Homme en Asie Centrale, interprétation qui en déforme
les données factuelles et le contenu. Par de tels agissements, celle-ci a mis
en danger la sécurité de membres et de requérants de cette organisation.
Une analyse détaillée sera publiée au terme de la procédure judiciaire en
cours.
Madame Tadjibayeva a déclaré plus d'une fois publiquement qu'elle
souhaitait obtenir du tribunal la vérité en démontrant la véracité de ses
articles. Voici quelques citations de ses déclarations à ce sujet : «La
responsable du « Club des cœurs ardents » déclare qu'elle pourra
démontrer devant le tribunal tous les faits» ; «l'aide apportée selon les
moyens de chaque contributeur à Mutabar contribuera à défendre sa vérité et
exonérera le mouvement de défense des droits et la société d'Ouzbékistan de
tout mensonge et y confortera le respect d'un seul étalon de valeur: la vérité!» (https://fr.gofundme.com/CoalitionHelpMutabar) «Le tribunal à Paris qui tiendra audience le 8 juin sur la plainte
déposée par Nadejda Atayeva contre Mutabar Tadjibayeva mettra un terme à ce qui
suit»
« (…) »
« 4 La diffusion du mensonge de par le monde par l'intermédiaire
d'organisations de défense des droits sape la confiance des gens ordinaires envers
les idées libérales et les valeurs démocratiques, ainsi que la sécurité!
mondiale» «5. La vérité sera toujours
victorieuse!» (https://mutabar.org/ru/2018/06/19363) »
Mutabar Tadjibayeva a rejeté nos critiques et, pour y répondre, elle a
lancé une campagne médiatique sur internet en vue de recueillir des moyens
financiers auprès de gens honnêtes, confiants et sensibles, entre autre pour rémunérer
les services de son avocat, cachant à ses donateurs le fait qu'en France, les
personnes à faible revenu peuvent bénéficier de l'aide juridictionnelle
gratuite financée par l'Etat. Ses propos à ce sujet figurent sur les liens suivants:
https://mutabar.org/ru/2018/05/18829 et http://fr.gofundme.com/CoalitionHelpMutabar
Les déclarations de Mutabar Tadjibayeva quant à sa capacité à apporter les
preuves de ses propos et accusations se sont aussi révélées vaines. Ces
conclusions résultent de la séance du 8 juin 2018. L'avocat de Madame
Tadjibayeva a déclaré vouloir recourir aux moyens relatifs aux procédures pour
obtenir le rejet de l'examen des informations contenues dans les articles, afin
d'éviter des audiences consacrées au fond de l'affaire. Nous considérons que le
comportement de Mutabar Tadjibayeva dans ce procès judiciaire constitue une
tentative d'éviter un examen honnête et
impartial de ses articles et déclarations, par la justice française, sans
jugement préconçu du contenu et de l'objet. La prochaine audience du tribunal
se tiendra le 7 septembre, à Paris.
L'Association Droits de l'Homme en Asie Centrale (AHRCA)
déclare que les accusations portées par Mutabar Tadjibayeva sont des calomnies,
visant à discréditer la présidente de notre organisation, Nadejda Atayeva. Nous
avons l'intention de mettre M.Tadjibayeva devant ses responsabilités en
nous fondant sur la législation de la République française.